Apport de la Thérapie Normotensive dans le traitement de l’hémiplégie et de la maladie de Parkinson
Gilles Orgeret 1, Thierry Gavardin 2, Guy Hoffmann 3
1 Masseur Kinésithérapeute, CHI Poissy.
2 Médecin de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle, chef du service de rééducation, CHI Poissy.
3 Masseur Kinésithérapeute, Bagnières de Bigorre.
Tirés à part : Gilles Orgeret
4 Service de rééducation, CHI Poissy, 78303 Poissy Cedex
Résumé
Les atteintes neurologiques centrales s’accompagnent fréquemment de désordres orthopédiques, eux-mêmes majorés lorsque le patient souffre de séquelles d’affections plus anciennes, en particulier rhumatismales dégénératives, du fait de leur fréquence. Au nombre des handicaps, on retrouve les adhérences des structures capsulo-ligamentaires, vectrices d’enraidissement et les rétractions secondaires au manque de sollicitation des structures péri-articulaires.
Ces tableaux complexes sont générateurs de douleurs d’attitude, d’impotence fonctionnelle, et de troubles sensori-moteurs. Le traitement normotensif contribue, du fait de sa spécificité, à renforcer grandement les afférences proprioceptives. Il permet de restaurer une plus grande liberté scapulo-thoracique, d’améliorer la ventilation souvent perturbée par un déficit d’ampliation thoracique, d’atténuer l’attitude en cyphose chez le parkinsonien notamment, et donc de bonifier le tableau fonctionnel, les réactions posturales, la démarche, l’équilibre, ainsi que les douleurs d’attitude.
Dans ces deux pathologies que sont l’hémiplégie et la maladie de Parkinson, il importe d’optimiser les activités motrices, dans un but de plus grande autonomie et la thérapie normotensive y participe.
Plan
La thérapie normotensive (-)
Le toucher déclenchant
Le toucher détenseur
L’hémiplégie acquise (-)
Définition
Prise en charge rééducative
Prise en charge normotensive
Traitement de la face
Un exemple de traitement costal :
Traitement du membre supérieur
Traitement normotensif du membre inférieur
La maladie de Parkinson (-)
Définition
Rééducation
Orientation du traitement normotensif
Un exemple de modelage normotensif de cyphose raide (figure 9)
Conclusion
RÉFÉRENCES