Le motard, synonyme pour beaucoup de décérébré, de voyou, d’inconscient, alors que pour les privilégiés y ayant gouté un jour, cette pratique s’associe plus aux termes de plaisir, de jouissance même. Mais il est vrai que comme toutes les activités ludiques (car je parle bien de moto « loisir » et non pas « pratique », même si les deux options sont compatibles), tout reste une question d’équilibre entre prise de plaisir et prise de risque. Car il est bien là le lien qui unit mon activité de rééducateur et ma passion si controversée : il s’agit de l’équilibre. Une recherche permanente qui dirige nos vies, et ce dans tous les domaines : affectif, dynamique, financier, plaisir…. Et quel pied, quand on a la possibilité de repousser ses limites, de pouvoir faire basculer ce point d’équilibre vers le coté obscur du plaisir. Si je dis obscur, ce n’est pas parce qu’il est malsain contrairement à ce que certain pensent, mais parce qu’il est méconnu, incompris, voire craint de ceux qui n’ont fait que l’effleurer.
Eh oui amis « caisseux », sachez que si les motards prennent de tels risques avec leur santé physique, c’est que cela leur permet de faire basculer leur santé mentale dans un bouillon orgasmique, et que tel un Obélix tombé dans la marmite de potion magique, on en a les bénéfices pour toute la vie. En outre, on en redemande malgré les effets secondaires.
Manukam, adepte du sexe, mob et rock’n roll.