1 / Psychothérapie :
Tout est psychosomatique, car comment séparer l’esprit du corps ? Psychothérapie signifie « soigner les angoisses, phobies, troubles psychosomatiques, par des mots et en remontant aux causes profondes. »
Sans aller jusqu’à prétendre devoir explorer l’inconscient de ses patients puisqu’il n’est pas psychothérapeute de formation, le MK (Masseur-Kiné) a tout intérêt à s’intéresser au contexte psychosocial, l’environnemental, dans lequel ceux-là évoluent, et à en tenir compte dans sa relation à autrui, ainsi que dans le choix de ses méthodes (une femme très pudique par exemple, peut être fort mal à l’aise en bassin de rééducation et renâcler. Il y a toujours une autre option ; l’eau ne faisant de toute façon pas de miracles).
En raison d’une maladie ou du vieillissement, les modifications des fonctions cognitives (intellect) comme l’attention, la mémoire, relèvent d’une rééducation (méthodes de facilitation) mais aussi d’un accompagnement psychothérapique.
La psychothérapie invite à sortir d’une mentalité de « victime de la vie », dans laquelle un trop grand nombre de personnes ont tendance à se réfugier. Pas de repli sur soi. Chacun doit exercer sa capacité à affronter ses propres défaillances, les assumer. Il faut cesser de se dévaloriser, chacun ayant droit à une place pleine et entière dans notre société.
Parfois, pour traiter l’esprit, on utilise l’outil «musculo-articulaire». En secteur psychiatrique, en ce qui concerne le schizophrène par exemple, une approche identificatrice par le biais du massage ou de la gym, est déjà en usage. Ce type d’approche thérapeutique aide à lutter contre une certaine difficulté à dissocier son corps du monde extérieur. La gym permet aussi au sujet souffrant de troubles psychopathologiques, de se repositionner par rapport à un défaut d’activités (il se laisse aller, ne fait plus rien), ainsi que de porter sur son corps un regard plus positif.
2/ Relaxothérapies :
Ce sont des méthodes visant à l’obtention d’un contrôle tonico-émotionnel, très utiles pour soulager les phénomènes douloureux chroniques. Elles concernent les sujets présentant un trouble de leur schéma corporel comme l’hémiplégique, ou plus largement les sportifs afin d’améliorer leurs performances (tennis, ski, foot, escrime, sports de combat). La sophrologie par exemple, s’attache à étudier et discipliner les différents niveaux de la conscience. Il s’agit, par la concentration, d’atteindre «l’état sophronique».
Certaines méthodes ont été conçues par des physiologistes : Jacobson, Alexander, Cripps, donc relativement accessibles aux relaxologues de tous poils, alors que d’autres : Schultz, Storkvis, de Ajurriaguerra, sont nées de l’esprit inventif de psychiatres, donc à vocation plus médico-centrée. Certaines sont à composante suggestive. Elles se servent d’exercices précis, de phrases, que le sujet intègre en état d’auto-hypnose. Les autres, comme le yoga, tendent à décharger le corps du stress accumulé.
Les méthodes couramment usitées par les MK (Masseur-Kiné), sont : le massage relaxant, les techniques de détente du plexus solaire, la manœuvre anti-stress minute, le drainage lymphatique manuel du visage (pour en savoir plus : internet).
Le patient est rarement conscient de ses tensions musculaires non douloureuses, donc non perceptibles sauf quand le MK met le doigt dessus. L’exercice de base consiste en une prise de conscience, tension/détention, La respiration tient une place importante. Les principales indications sont : états de stress, angoisse, insomnies, spasmophilie, problèmes féminins (endométriose, règles irrégulières.)
Les centres de consultation de la douleur proposent la relaxothérapie à leurs patients, et ils ont raison. L’hypnose médicale est également très efficace pour combattre les douleurs chroniques.